Inspiring evening @V_and_A Designer Grace Wales Bonner CSM Graduate questioning what is authentic black masculinity #FashioninMotion
Le savoir est l’unique fortune qu’on peut donner entièrement sans en rien la diminuer. Amadou Hampathe Ba
Inner Cruise - Selly Raby Kane La mode oui, mais dans un monde magique. La styliste sénégalaise explore, expérimente refuse de se laisser enfermer. A suivre.
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Religion and its reflective properties
Science fiction is the only genre that enables African writers to envision a future from our African perspective.
Nnedi Okorafor, author of the award winning The Shadow Speaker (2007)
Kara Walker, The Crossing, 2017
“The day of the Inauguration, Kara Walker, a painter and installation artist, couldn’t turn on the news; she started painting. The result is a monumental, nine-by-twelve-foot work, alluding to Emanuel Leutze’s 1851 Washington Crossing the Delaware.”
Nina Simone - Stars (Montreux Festival 1976)
"I'm trying to tell my story ... we always have a story."
whatiftheworld gallery
1:54 (1 continent : 54 pays) la foire d’art africain contemporain qui s’est tenue à Londres du 15 au 19 octobre, vient tout juste de fermer ses portes. Elle a regroupé 27 galeries triées sur le volet et plus d’une centaine d’artistes. Lancée en 2013 par Touria El Glaoui, cette plateforme a pour ambition d’accompagner l’entrée des artistes africains sur le marché de l’art international.
Mais pas seulement. A part égale, s’est tenue une série de rencontres, débats, projections, conférences, conçue par la commissaire Koyo Kouoh avec pour objectif de mettre en perspective la production artistique africaine et ses ramifications car « l’Afrique ne se limite pas à sa géographie, c’est un état d’esprit » précise la commissaire.
Cet événement est un immense succès au moment même ou l'on aurait pu penser la notion d'art africain contemporain éculée.
Il est dû à « l’énergie et au professionnalisme de l’équipe qui a une connaissance fine et intelligente du travail des artistes, contrairement à certains organisateurs de foires internationales. C’est une équipe jeune, dynamique qui a su créer un climat de partage et de solidarité, on s’échange les informations, tout le monde a envie que ça marche », confie un galeriste.
Pour Marcia Kure, artiste nigériane vivant à New York, « les artistes qui y participent ont le sentiment d’avoir l’occasion d’écrire leur « propre » histoire de l’intérieur, de se rencontrer et de se parler ».
Enfin, l’événement n’aurait surement pas eu cette ampleur sans d’une part la participation de mécènes au premier rang desquels on compte le célèbre jeune collectionneur angolais Sindika Dokolo, et d’autre part, l’écho médiatique et le succès public (collectionneurs, institutions, étudiants et grand public très présents) dont à fait l’objet 1:54.
Ibrahim Mahama
Sammy Baloji
Fayçal Baghriche
Londres, capitale de l’art africain contemporain ?
Mais le plus surprenant a été de constater l’incroyable effervescence autour de l’art africain contemporain à l’échelle de la ville entière. De la Tate Modern aux espaces alternatifs, en passant par les centres d’art et les galeries prestigieuses, pas moins d’une vingtaine d’expositions, rencontres, conférences étaient programmées dans divers lieux de Londres, mettant ainsi en lumière les affinités multiculturelles de la ville, produit d'une longue histoire spécifique.
Pour ne remonter qu’aux débuts du 20e siècle avec George Padmore et CLR James puis Stuart Hall, les intellectuels afro-caraïbeens ont nourri à partir de Londres une réflexion et une lutte contre les dominations ouvrant la voie des débats contemporains sur la culture, les médias, les identités, la post-colonialité et la mondialisation. Si cela n’a pas fondamentalement changé les choses, « les consciences ont gagné en ouverture » comme le dit Stuart Hall.
L’existence d’une « culture diasporique » pour reprendre les mots de Stuart Hall qui a su élire ses représentants dans des domaines aussi divers que la production intellectuelle, la musique, les arts et le cinéma ou encore la mise en spectacle de moments de rencontre populaires comme le carnaval de NottingHill, a permis l’émergence de lieux de réflexions et production artistiques, d’artistes et de médiateurs culturels présents aujourd’hui dans les grandes institutions.
Autant d’éléments qui ont peine à s'incarner encore aujourd’hui en France. Et si le français résonnait dans les couloirs de 1:54, il faut noter qu'un tel événement ne pourrait avoir lieu à Paris pour le moment! Ou eput-être au contraire qu'il suscitera des initiaves?
Oulimata Gueye
L'exposition Black Chronicles II, à la fondation Autograph
Wangechi Mutu à la Victoria Miro Gallery
Quelques expositions dans la ville : Kerry James Marshall: Look See, David Zwirner gallery, jusqu'au 22/11/14 — Rotimi Fani-Kayode, Tiwani Contemporary gallery, jusqu'au 1/11/14 — Glenn Ligon: Call and Response, Camden Arts Centre jusqu'au 11/01/15 —Nike Davies Okundaye: A Retrospective, Gallery of African Art, jusqu'au 22/11/14 — Emeka Ogboh,Tiwani Contemporary gallery, à partir du 13/11/14.
My interview just posted at The People Who Write.
photo credit Beowulf Sheehan
"Of whom and of what are we contemporaries? And, first and foremost, what does it mean to be contemporary?" Giorgio Agamben, Qu’est-ce que le contemporain?, Paris, Rivages, 2008. Photo: Icarus 13, Kiluanji Kia Henda
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