vernacular algorithms
Anni Albers, Study for Camino Real, 1967
Gerald Machona: Vabvakure (People from Far Away) (Zimbabwe)
Artist Statement: “Central to this body of work is my use of various decommissioned currencies as an aesthetic material,” explains Machona, “in an attempt to link historic and contemporary trends of African diasporic migration on the continent. Most recently, the migration of Zimbabwean nationals into neighbouring SADC countries and abroad, following the country’s political and economic collapse. While South Africa hosts the largest population of these Zimbabwean nationals living in the diaspora, in May of 2008 they were amongst the foreign nationals persecuted by the xenophobic attacks. It was reported that people were targeted through a process of profiling that assumed authentic South Africans are lighter in complexion or fluent in an indigenous language; this resulted in 21 of the 62 casualties being local citizens. Such beliefs have complicated who is considered an ‘insider’ and ‘outsider’ in South African society. Pitting ‘native’ against ‘alien’ and perpetuating an exclusive sense of belonging that is reminiscent of apartheid doctrine. There is a growing need in the post-colony to deconstruct these notions of individual and collective identity, since ‘nations’, ‘nationalisms’ and ‘citizenry’ are no longer defined solely through indigeneity or autochthony.”
Johannesburg 31 octobre 2015. Alors que les manifestations étudiantes pour un accès égalitaire à l'enseignement imprègnent encore littéralement l'atmosphère et que #FeesMustFall est devenu le slogan de ralliement de la jeunesse sud-africaine, Albert Ibokwe Khoza incarne un autre combat, étroitement lié en réalité : celui de la place du corps. Acteur, danseur, performer, chanteur et praticien traditionnel (sangoma en Afrique du Sud), Au cœur de Soweto, Albert Ibokwe Khoza nous invite à suivre le trajet qu’il a parcouru des bancs de l’Université du Witwatersrand, à la scène internationale. C’est au cours de ce trajet qu’il réussit à faire de son corps, l’instrument de son émancipation. En rejetant à la fois l’académisme universitaire qui emprisonne son corps dans une discipline qui lui est fondamentalement étrangère et en imposant son homosexualité qui pour beaucoup encore, reste incompatible avec les pratiques traditionnelles.
A closet Chant, Albert Ibokwe Khoza
A noter également une remarquable collaboration car la performance se déroulait dans la galerie de Soweto, Mashumi Art Projects créée par Zanele Mashumi, elle même invitée par l’artiste Thenjiwe Nkosi. Thenjiwe Nkosi qui s’appuit sur le concept de “radical sharing” avait répondu à l’invitation du Goethe pour le festival African futures en invitant quatre autres projets développés par des femmes. Multiplier, le titre de cette collaboration est présenté sur le site du festival. Thenjiwe Niki Nkosi
Oulimata Gueye
August Černigoj, The Rebellion of the Young, 1972
cinemakenya:
African metropolis 6 courts métrages, dans 6 métropoles africaines Abidjan, Le Caire, Dakar, Johannesburg, Lagos et Nairobi, 6 réalisateurs à suivre. Une belle initiative transcontinentale pour promouvoir les nouvelles représentations de l'Afrique et bousculer les idées reçues.
A lot of people would consider Lagos’ soundscape as being very noisy, and they’d call it noise. But I stopped calling it noise since I started listening to it. — Emeka Ogboh
Ilpo Jauhiainen | But when you first started did you have any doubts? Did you always know sound was going to be one of your main media?
Emeka Ogboh | It’s an interesting question; I didn’t actually set out to be a sound artist. Lagos made me a sound artist. I didn’t always know that sound would be one of my main media of artistic expression. I thought I would be a brief affair, but I completely got sucked into it and I didn’t see that coming. Of course I had doubts when I started, I wasn’t so sure what I was doing or where I was going with it. It felt like I was groping around a dark room, searching for the light switch. But then, persistence paid off.
Read the full in-depth interview with Lagos-based sound artist Emeka Ogboh in conversation with Ilpo Jauhianen.
Source | anotherafrica.net
Images courtesy of Emeka Ogboh. All rights reserved.
ANOTHERAFRICA.NET | TUMBLR | FACEBOOK | TWITTER | INSTAGRAM
Et pas une minute, il ne vient à l'esprit de M. Caillois que les musées dont il est fait vanité, il eût mieux valu, à tout prendre, n'avoir pas eu besoin des les ouvrir; que l'Europe eût mieux fait de les tolérer à côté d'elle, bien vivantes, dynamiques et prospères, entières et non mutilées, les civilisations extra-européennes; qu'il eût mieux valu les laisser se développer et s'accomplir que de nous en donner à admirer, dûment étiquetés, les membres épars, les membres morts; qu'au demeurant, le musée par lui-même n'est rien, qu'il ne veut rien dire, qu'il ne peut rien dire, là où la béate satisfaction de soi-même pourrit les yeux, là où le secret mépris des autres dessèche les cœurs, là où, avoué ou non, le racisme tarit la sympathie; […] Non, jamais dans la balance de la connaissance, le poids de tous les musées du monde ne pèsera autant qu'une étincelle de sympathie humaine.
Aimé Césaire, "Discours sur le colonialisme". Editions L'Harmattan.
LaToya Ruby Frazier, Grandma Ruby’s African Statue Heads from the project The Notion of Family, 2007
Isuama Ibo. Isu tribe. ‘Okorosie’ masquerade. Masks called ‘Nwanyioma’ and ‘Akatakpuru’ 1931 Vintage Nigerian photos
"Of whom and of what are we contemporaries? And, first and foremost, what does it mean to be contemporary?" Giorgio Agamben, Qu’est-ce que le contemporain?, Paris, Rivages, 2008. Photo: Icarus 13, Kiluanji Kia Henda
201 posts